"Statue of Loss" de Faustin Linyekula au Panthéon

"Statue of Loss" de Faustin Linyekula au Panthéon

Spectacle
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Panthéon
Place du Panthéon
75005 PARIS
France

Billetterie ouverte à partir du 08/02/2021. Tarifs : de 10€ à 27€

Au Panthéon, les 25 et 26 juin 2021, le performeur et chorégraphe congolais Faustin Linyekula évoquera la mémoire des soldats originaires de son pays, l'actuelle République démocratique du Congo, tombés pendant la Première Guerre mondiale, dans la pièce "Statue of Loss", dans le cadre de "Monuments en mouvement" et en partenariat avec le Théâtre de la Ville.

Pour savoir en plus, rendez-vous sur le site internet du Centre des monuments nationaux.

 

À propos de   Faustin Linyekula (RDC) :

Né d’un père catholique pratiquant, Faustin Linyekula grandit entre deux familles après la séparation de ses parents et le remariage de sa mère avec un musulman. A sa naissance, son pays s’appelle le Zaïre et lui-même Linyekula Ngoy, les noms occidentaux étant interdits par Mobutu, mais en 1997 le Zaïre devient la RDC et Faustin peut inscrire son vrai nom sur ses papiers. A la maison, il parle swahili, mais français à l’école. A quinze ans, il prend ses premiers cours de théâtre au Centre culturel français et pense s’inscrire à la fac, ce qui se révèle impossible. Il fait alors du théâtre en dilettante pour gagner de l’argent. En 1993, Faustin Linyekula s’installe au Kenya où il commence la danse contemporaine. Il co-fonde en 1997 la compagnie Gaara, première compagnie de danse contemporaine au Kenya, s’intéressant à la danse traditionnelle et aux rites funéraires. De retour au Congo en 2001, il s’installe à Kinshasa et fonde les Studios Kabako, structure de formation et de création pour le théâtre visuel et la danse. Il y crée ‘Spectacularly Empty’ (2001), ‘Triptyque sans titre’ (2002) et ‘Spectacularly Empty II’ (2003). ‘Si c’est un nègre/autoportrait’, un solo crée pour le danseur Sylvain Prunenec, est présenté à Avignon en 2003. Faustin Linyekula y revient en 2007 avec ‘Dinozord : The Dialogue Series III’, pièce alliant danse, théâtre, musique et vidéo, ainsi que ‘Le Festival des mensonges’, inspiré d’un roman de Luis Sepulveda. En 2009, il est invité à monter 'Bérénice' de Racine pour la Comédie-Française, la pièce sera ensuite reprise au Théâtre de Gennevilliers.

 

À propos du  Centre des monuments nationaux :

Premier opérateur public, culturel et touristique avec près de 10 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Son fonctionnement repose à plus de 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Par ailleurs, le CMN restaure et mène le projet d’ouverture de l’Hôtel de la Marine pour 2021 et du château de Villers-Cotterêts pour 2022. Enfin, le CMN s’affirme comme un acteur important dans le numérique avec l’Incubateur du patrimoine lancé en 2018.

 

Heures d'ouverture

20h

Transports

EN TRANSPORTS EN COMMUN
Metro ligne 10 / RER B / BUS lignes 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89

EN VOITURE
Boulevard Saint-Michel et rue Soufflot. Parking côté jardin du Luxembourg.

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